jeudi 9 octobre 2008

Réponses aux questions


1°- Flaubert a obligé le jeune Maupassant à travailler avec rigueur et précison. Quelle est, selon Flaubert, la principale qualité de l'écrivain?


  • La principale qualité de l'écrivain c'est de trouver les mots juste pour décrire les choses, les gens etc...Car un écrivain a cette capacité et ce temps qui lui permet de trouver les mots justes pour exprimer le plus corectement possible les choses qu'il voit.


  • 2°-L'écrivain travail les mots comme le peintre travail sa toile et les couleurs. Quel est l'objectif prioritaire d'un écrivain réaliste comme Maupassant.



  • L'objectif principal d'un écrivain réaliste est de savoir observer les événements, les gens qui passent, pour pouvoir retransmettre les sensations, les impressions que lui a ressenti lorsque qu'il les a vu pour la première fois. C'est pour cela qu'un écrivain doit trouver les mots juste.

3°-Maupassant présente une galerie de personnages. Combien de voyageurs la diligence contient-elle?identifiez chacun d'eux?



  • Il y a huit personnes au total dans la diligence. Tout d'abord le cocher (Césaire Horlaville), ensuite le curé de Goreville, puis l'instituteur de Rollebosc-les-Grinets, monsieur poiret avec sa femme. Ensuite monsieur Rabot ainsi que sa femme. Et enfin monsieur Caniveau.

4°-Quels types de renseignements Maupassant apporte-t-il au lecteur pour décrire chaque personnage?



  • Pour chaque personnage nous avons une description physique trés abondante avec la présence de nombreux adjectifs qualificatifs. Nous savons également quel est leur métier, s'ils sont mariés.L'auteur nous informe de certain trait de caractère.



5°-En vous appuyant sur deux exemples de personnages créés par Maupassant, montrez que l'écrivain a mis en application les conseils de son maître, Gustave Flaubert.



  • ""L'instituteur de Rollebosc-les-Grinets." L'homme se hâta, long, enredingoté jusqu'aux genoux; et il disparut à son tour dans la porte ouverte. " (ligne14 à 16).

Dans cet extrait de "Monsieur Parent" de Guy De Maupassant paru en 1885, l' auteur nous décris un des voyageurs dans un texte descriptif. En effet il utilise de nombreux adjectifs qualificatifs notamment "long" pour nous faire comprendre que cet homme est grand et pas très gros. Puis on sait qu'il est "timide" et qu'il enveloppé d'un grand manteau. Donc on arrive a s'imaginer comment est ce personnage s'il était devant nous. C'est pour cela que l'on peut dire Maupassant a su respecter les conseils que Flaubert lui a prodigué. Car il souhaitait que le lecteur puisse s'imaginer les personnages d'un roman rien qu'avec la description proposé par l'auteur.




  • "sa femme, une gaillarde haute et carrée, dont le ventre était vaste et rond comme une futaille, les mains larges comme des battoirs.

Dans cet extrait de "MonsieurParent" de Guy De Maupassant, paru en 1885, l'auteur nous décris un autre des personnages présent dans le roman, madame Rabot. Les adjectifs que l'auteur utilise nous indique que c'est une femme forte et grande, bien en chair. En effet Maupasant dit "gaillarde", "carrée", "rond". Encore une fois la description massive de ce personnage nous permet de l'imaginer assez facilement. Donc Maupassant prouve une nouvelle fois que les conseils de Flaubert lui ont permis d'aborder différent personnage de différent roman et que sans lui, peut-être, il ne serait pas l'auteur que l'on connait aujourd'hui.

Quel style!

Maupassant évoque les conseils que lui donnait son maître Gustave Flaubert. Ils permettent de comprendre et d’apprécier les exigences d’écriture que se fixait Maupassant.
« Quand vous passez, me disait-il, devant un épicier assis sur sa porte, devant un concierge qui fume sa pipe, devant une station de fiacres, montrez-moi cet épicier et ce concierge, leur pose, toute leur apparence physique contenant aussi, indiquée par l’adresse de l’image, toute leur nature morale, de façon à ce que je ne les confonde avec aucun autre épicier ou avec aucun autre concierge, et faites-moi voir, par un seul mot, en quoi un cheval de fiacre ne ressemble pas aux cinquante autres qui le suivent et le précèdent. »
J’ai développé ailleurs ses idées sur le style. Elles ont de grands rapports avec la théorie de l’observation que je viens d’exposer. Quelle que soit la chose qu’on veut dire, il n’y a qu’un mot pour l’exprimer, qu’un verbe pour l’animer et qu’un adjectif pour la qualifier. Il faut donc chercher, jusqu’à ce qu’on les ait découverts, ce mot, ce verbe et cet adjectif, et ne jamais se contenter de l’à-peu-près, ne jamais avoir recours à des supercheries, mêmes heureuses, à des clowneries de langage pour éviter la difficulté.
Guy de Maupassant, Préface de Pierre et Jean, 1887.

correction du commentaire

L'extrait d'"Un Barrage contre le Pacifique", roman paru en 1950, écrit par Marguerite Duras, est le portrait d'un homme.
Précédé et annoncé par deux répliques d'un dialogue, ce portrait se divise en deux parties séparé par le commentaire d'un personnage. La première partie décrit la tenue vestimentaire et la bague du planteur ("costume de couleur grège", et "magnifique diamant").
La seconde partie, reprend les même détails et les développe, pour montrer qu'il s'agit de signes qui témoigne d'une certaine richesse ("costume très bien coupé", "sa quarante chevaux", "fortune"). Cette seconde partie se poursuit avec le portrait physique rapide et incomplet ("figure", "épaule", "bras", "mains").